Kirsten a été l’une des premières utilisatrices de byACRE au Danemark. En 2018, Kirsten a été interviewée à la fois par la chaîne de télévision danoise TV2, à l’occasion d’un reportage sur les technologies de bien-être et les déambulateurs, et par le magazine danois « Hendes Verden » dans le cadre d’un thème sur les aides à l’autonomie. Elle nous livre ici quelques conseils sur l’utilisation d’un déambulateur.
Après tant d’attention, nous avons pensé qu’il était temps de partager l’histoire de la rencontre entre byACRE et Kirsten et aussi de partager quelques-unes des sages paroles de Kirsten.
Kirsten a reçu son premier déambulateur en 2007 lorsqu’elle a dû faire de la rééducation après une opération de la hanche. « Pendant un certain temps, tout allait bien et mes hanches fonctionnaient comme elles le devaient. » Elle n’a donc utilisé le déambulateur qu’à des fins de rééducation physique. Comme elle le dit elle-même, « ce n’était pas un déambulateur fait pour se promener en balade ». L’année dernière, elle a subi une nouvelle intervention chirurgicale. Cette fois, il s’agissait de son genou, et l’opération n’a pas joué en faveur de Kirsten. Elle avait désormais besoin du déambulateur pour d’autres raisons que la rééducation.
« À un moment donné, j’étais avec le centre de jour lors d’une sortie à la ferme. Mais tous ceux d’entre nous qui avaient un déambulateur ne pouvaient pas se promener parce que le sol était couvert de cailloux et que les déambulateurs ne pouvaient pas le supporter ».
Le déambulateur que Kirsten avait reçu de la municipalité ne répondait pas à ses besoins*. Elle aime explorer et rencontrer de nouvelles personnes, et son déambulateur n’était pas vraiment adapté à ces aventures. Elle avait besoin de quelque chose de plus léger, qui ne lui fasse pas mal aux mains lors de longues promenades et qui tienne dans sa voiture.
« Heureusement, je peux comprendre ce que le monde a à offrir, même si j’ai 81 ans. J’ai donc cherché sur Google et j’ai trouvé mon nouveau déambulateur ».
Après une recherche sur Google, elle a trouvé byACRE, nous a appelés et nous a rendu visite. Elle s’est rapidement décidée pour le Carbon Ultralight en Rouge Cerise. Parce que « Pourquoi pas le rouge ? Qu’il soit rouge pour qu’on le voie ». Kirsten appelle son déambulateur » L’Éclair Rouge » et a déclaré qu’elle aimait plus marcher avec son déambulateur qu’avec son chien. Avec son déambulateur léger, elle décide elle-même quand elle veut se promener, mais elle reçoit la même attention que si elle promenait son chien.
« Je me sens digne et j’apprécie d’être accueillie dans les magasins d’une manière différente. L’autre jour, alors que j’étais assise dans un restaurant, quelqu’un s’est approché de moi et m’a demandé d’où venait mon déambulateur ».
Même si Kirsten adore son déambulateur, elle rêve toujours de pouvoir marcher sans lui. Mais pour l’instant, le déambulateur lui apporte la tranquillité d’esprit de savoir qu’elle ne perdra pas l’équilibre. « Quand on a fait l’expérience d’une chute et d’une blessure grave, on ne regrette pas son déambulateur. Je suis très heureuse de l’avoir. Il me donne de la liberté au lieu de l’envie ».
Kirsten n’est qu’une parmi les nombreux utilisateurs de byACRE à travers le monde, mais son histoire est loin d’être unique. Pour de nombreuses personnes, vieillir entraîne souvent un besoin de soutien accru lors de la marche et, comme Kirsten, lorsqu’on arrive à cet âge, on veut continuer à mener la vie à laquelle on est habitué. L’âge n’implique pas un arrêt soudain du besoin d’aventure et d’interaction sociale. Et cela n’implique certainement pas un souhait d’être dépeint et traité différemment. Parce que l’âge n’est plus une limite.
*Note : Au Danemark, les personnes qui ont besoin d’une aide fonctionnelle après une intervention chirurgicale ou dont les capacités fonctionnelles sont réduites de manière permanente en raison d’un handicap ou d’une maladie chronique reçoivent une aide fonctionnelle : soit de l’hôpital, soit de la municipalité.